Raymond ESCOMEL is a self-taught photographer who set up his analogue laboratory in 1981. Since then, he has remained faithful to the analogue technique and keeps exploring the register of a sensitive and emotional expression of the medium. His work is reminiscent of the pictorialist aesthetic.
For his current work on Greek archaeology, he explores the possibilities of the calotype process (paper negative), an ancient technique that takes us back to the origins of photography.
Photographe autodidacte Raymond ESCOMEL installe son laboratoire argentique en 1981. Depuis il reste fidèle à cette technique en explorant particulièrement le registre d’une expression sensible et émotionnelle du médium qui place d’emblée son travail dans une veine pictorialiste. Sa démarche artistique est singulière, elle appartient à un registre intime. Après avoir recueilli plusieurs centaines de « confidences » lors de séances de portrait, principalement dans les milieux alternatifs et artistiques, il est rentré un peu avant les années 2000 dans une période où il « brouille » volontairement les pistes dans des gammes de flous et imagine plus qu’il ne photographie vraiment des histoires, des voyages, à partir de lieux revisités comme dans un rêve. À présent, il travaille avec le procédé du calotype (négatif sur papier), une technique ancienne qui nous renvoie aux origines de la photographie. Sur le plan esthétique, les fibres du papier qui constituent le support de l’image négative donnent un supplément de texture au rendu photographique qui fait songer à une œuvre dessinée au fusain ou à une estampe.
Il vit actuellement en Ardèche.